Un chat vivant à l’intérieur et qui ne sort jamais reste généralement dans une surface de 35 et 100 m2. Un environnement relativement restreint, qui peut avoir une influence sur son poids, mais aussi sur sa santé et son aspect général.

Toilettage du chat d’intérieur : un rituel sacré

Un chat domestique consacre environ 30 % de son temps de veille à lécher son pelage. Sa langue râpeuse agit comme une brosse pour agripper les poils morts et les particules cachées dans le pelage.

Au-delà d’une simple toilette, cette activité contribue à réguler le stress de votre chat. Elle a aussi un rôle de thermorégulation et une fonction sociale en cas de toilettage mutuel entre animaux.

Notez que chez le chat d’intérieur, la température et l’éclairage quasi-constants au cours de l’année provoquent une mue régulière et non saisonnière.

Boules de poils: une problématique classique du chat d’intérieur

52 % des vétérinaires ont déjà été confrontés à une obstruction intestinale liée à une boule de poils et 43 % ont eu recours à la chirurgie pour régler le problème

Parce qu’il n’a pas accès à l’herbe et qu’il ne chasse pas, le chat en appartement n’absorbe pas le nécessaire pour stimuler naturellement son transit intestinal.

En plus, il passe davantage de temps à se toiletter et ingère donc plus de poils qui forment des boules à éliminer ensuite par voie intestinale.

Une étude Royal Canin montre d’ailleurs que l’élimination fécale varie entre 45 et 80 mg de poils/kg de poids/jour suivant le niveau de fibres du régime, soit un volume quotidien de 10 cm3 environ pour un chat de 4 kg.

De même, certains chats seraient plus exposés que d’autres à la formation de boules de poils à cause de “poches” de rétention dans le tube digestif.

Appelées trichobézoards, ces boules sont la plupart du temps régurgitées, mais elles peuvent aussi être à l’origine de troubles digestifs tels que vomissements, constipation, voire arrêt du transit intestinal dans les cas les plus graves.

Boules de poils et régurgitation : tous les chats sont concernés

La régurgitation des boules de poils est un phénomène physiologique, à ne pas confondre avec les vomissements causés par une maladie ou une intoxication.

Les poils que votre chat avale sont régurgités sous forme de boules ou éliminés par voie fécale. 
Au cours d’une année, un chat peut excréter 60 à 120 g de poils, soit un volume de 1,5 à 3 litres de poils !

Chat d’appartement : conseils pour un animal en pleine forme

•Choisir un aliment adapté. Pour limiter les risques d’embonpoint, de surpoids ou même pired’obésité, choisissez plutôt une alimentation modérée en énergie et formulée selon les besoins du chat domestique.

•Consacrer du temps à jouer. Plus passif qu’un chat d’extérieur, votre chat d’appartement a davantage besoin de se dépenser pour lutter contre l’obésité. Pour occuper votre chat, pensez à lui mettre un arbre à chat à disposition. La présence d’enfants ou d’un chien au foyer est aussi une bonne idée pour diminuer les risques de surpoids.

•Proposer de l’herbe à chat. Un chat mange instinctivement de l’herbe car il est sensible à certains de ses goûts et odeurs. Pour le chaton, c’est une purge qui peut provoquer des régurgitations nécessaires à son équilibre digestif. Cela ne dispense pas de vermifuger régulièrement votre animal !