Les températures montent, les jours s’allongent et la nature se transforme pour votre plus grand bonheur. Vous attendiez le printemps avec impatience, mais attention, l’arrivée des beaux jours peut aussi exposer votre petit félin préféré à certains dangers…
1. Les risques de chutes
Indirectement, le printemps présente des dangers pour les chats qui auront tendance à vouloir se faufiler par les fenêtres laissées grandes ouvertes avec le retour des beaux jours.
Soyez vigilants, car bien que ce soient des animaux particulièrement agiles, les chats peuvent toutefois glisser du rebord d’une fenêtre ou d’un balcon. Prenez garde également aux fenêtres oscillo-battantes dans lesquelles les chats se retrouvent parfois coincés.
Mieux vaut alors garder les fenêtres fermées ou y installer des sécurités, pour garder vos compagnons à l’abri d’une chute pouvant être fatale. Les filets de sécurité peuvent être une bonne idée ; car, même si la fenêtre est à peine entrouverte, un chat plein de ressources trouvera toujours un moyen pour se faufiler. Il en va de même pour le balcon : vous pouvez protéger votre chat d’une mauvaise chute en vous procurant un filet spécial balcon.
Quels risques si mon chat tombe ?
D’après le dicton, « un chat retombe toujours sur ses pattes », dans la réalité, en cas de chute, votre chat risque de graves blessures ; parmi les plus courantes, on compte les fractures des pattes ou de la mâchoire, les traumatismes crâniens, les déchirures de la vessie, de la rate ou du foie, les lésions ou hémorragies pulmonaires, le traumatisme thoracique restant la principale cause de décès consécutif à une chute.
Que faire ?
Si votre chat tombe du balcon, essayez surtout de garder votre calme pour éviter de le stresser quand vous l’aurez récupéré. Examinez-le et au moindre doute consultez immédiatement votre vétérinaire. Même si il semble aller bien, la chute peut avoir causé des lésions internes, il est donc toujours conseillé de faire examiner votre chat par un vétérinaire.
Sécuriser les piscines
Dans le Sud de la France notamment, à l’heure où les piscines sont réouverte à l’arrivée du soleil, une bonne protection préviendra le risque de noyade. Là aussi un accident que l’on déplore tous les ans, l’animal succombant par épuisement car incapables de s’extraire du bassin.
2. Les parasites externes et autres insectes
Avec l’augmentation des températures, les insectes tels que les puces et les tiques prolifèrent bien plus facilement, c’est pourquoi vous devez traiter votre animal régulièrement contre les parasites, même dans le cas d’un chat d’appartement, car les parasites peuvent voyager en s’accrochant à vos vêtements et donc, rentrer chez vous.
Les puces sont présentes tout au long de l’année, 365 j/365, mais au printemps, tout comme les tiques, elles ont tendance à proliférer, c’est à cette saison, avec l’automne, qu’elles sont en plus grand nombre. La lutte, grâce à l’utilisation d’un antiparasitaire externe selon les recommandations de votre vétérinaire – mais également d’un vermifuge – protégera votre chien ou chat des démangeaisons (et risques d’allergie dont peuvent être responsables les piqûres de puces), mais aussi la transmission de maladies de ces deux hôtes vraiment indésirables !
Dans l’idéal, inspectez régulièrement le pelage de votre chat, à la recherche d’éventuelles puces ou tiques. Chez les chats, les tiques privilégient les zones recouvertes d’une peau fine et de peu de poils. Ainsi, inspectez avec attention la tête de votre chat, ses oreilles, son cou, son ventre et l’intérieur de ses pattes arrière. Toutefois, ne négligez pas les autres parties de son corps. Les tiques chez le chat grossissent dès lors qu’elles consomment du sang : elles sont donc plus ou moins visibles. C’est la raison pour laquelle elles peuvent être de la taille d’une tête d’épingle comme de la taille d’un noyau de cerise. Il est relativement facile de retirer une tique du corps de son chat à l’aide d’une pince ou d’un crochet anti-tique.
Plus les tiques sont localisées et retirées tôt du corps du chat, plus le risque de transmission d’agents pathogènes est réduit. Dans le cas de la transmission de la maladie de Lyme, il est préférable d’agir vite. En effet, les agents pathogènes se trouvent dans les intestins des tiques, et sont rapidement transmis au chat une fois la tique fixée à la peau. Ce processus dure environ douze heures. Si vous retirez immédiatement une tique porteuse de la maladie, il n’y a en général pas de risque de transmission.
Méfiez-vous aussi des chenilles processionnaires ou de chenilles du chênes. En général, les chats ne s’en approchent pas, mais même leurs nids vides peuvent contenir des poils au pouvoir urticant urticantes et hautement allergène dont le contact peut constituer une véritable urgence vétérinaire.
3. Les allergies saisonnières
Les chats, tout comme les humains, peuvent souffrir d’allergies saisonnières, 44 % des propriétaires d’animaux de compagnie l’ignorent pourtant.
L’allergie la plus courante est l’allergie aux puces qui se traduit chez le chat par une Dermatite Allergique à la Piqûre de Puce (ou DAPP) et une seule piqûre peut affecter l’animal. Grattages fréquents, léchage excessif d’une même zone, perte de poils, éruptions cutanées sont autant de signes qui doivent inciter à consulter le vétérinaire.
Les acariens, la poussière et le pollen peuvent également être sources d’allergies, les symptômes sont le plus souvent les suivants : toux, vomissement, éternuements… En cas de doute, il vaut mieux se rendre chez le vétérinaire qui sera capable de donner le remède qui convient à votre fidèle compagnon pour calmer les symptômes et empêcher l’allergie de s’aggraver.
4. Les plantes
Lorsque le printemps pointe le bout de son nez, les fleurs et les plantes viennent embellir la nature et/ou votre intérieur. A priori inoffensives, certaines plantes peuvent pourtant être toxiques pour votre animal (hortensia, muguet…). Les plantes les moins nocives ne causeront que quelques irritations alors que les plus toxiques peuvent mettre sa vie en danger. Les symptômes d’une intoxication sont : vomissements, diarrhées, hypersalivation, ou encore, des tremblements. Si vous suspectez votre animal d’avoir ingéré une plante toxique, conduisez-le immédiatement chez le vétérinaire.
Chez le chat ayant accès à l’extérieur, faites également attention aux épillets qui sont un véritable fléau ! Ces graines de graminées sont partout : aussi bien dans les hautes herbes que les jardins, voire les pelouses. Cette herbe sèche s’accroche et « voyage ». Elle peut même s’infiltrer dans des orifices : vulve, anus, oreilles, narines, yeux, voire sous la peau. Ce qui peut nécessiter une intervention vétérinaire. Procédez à une inspection minutieuse de toutes les parties à risque afin de s’assurer de leur absence.
5. La mue de printemps
Au printemps et à l’automne, les chats perdent de plus grandes quantités poils, car ils sont en train de muer. Ils ont donc plus de chances d’ingérer une plus grosse quantité de poils lorsqu’ils feront leur toilette. S’ils ne les digèrent pas bien, les boules de poils (trichobézoards) qu’ils recrachent habituellement peuvent être à l’origine de vomissements, de constipation ou même d’occlusions intestinales. Dans ce dernier cas, direction le vétérinaire de toute urgence.
Pour éviter cela, il est nécessaire d’augmenter le rythme des brossages pour éliminer une partie de ses poils morts et atténuer les boules de poils de votre chat ; une alimentation plus riche en fibres que d’habitude, et les pâte anti-boules de poils en favorisant l’évacuation, pourront également l’aider au niveau digestion.
6. Le jardinage
Jardiner est l’une des activités phare du Printemps, cependant elle comporte des risques pour votre chat. Pour se faire il est recommandé de suivre ces règles simples :
Attention aux engrais, responsables de nombreuses intoxications chaque année. Les produits pour faciliter l’allumage du barbecue, à cause de leur goût appétent (sucré), sont également à mettre hors de portée des animaux. Cela est valable également pour les outils de jardins parmi lesquels les plus pointus et/ou tranchants.
L’inspection de la clôture du jardin, le cas échéant, devra être minutieuse afin de prévenir toute fugue et les risques de vol d’animaux, malheureusement fréquents en France.
A l’intérieur, le nettoyage annuel de printemps peut aussi exposer votre animal à des produits chimiques nocifs comme l’ammoniaque, l’eau de Javel et le chlore. Même les produits entièrement naturels peuvent causer des problèmes d’estomac. Alors gardez votre quatre pattes dans une pièce séparée le temps que toutes les surfaces récemment nettoyées sèchent.
7. Le printemps, saison des amours chez le chat
Au printemps, de nombreux chats nés l’année précédente deviennent matures. Cela signifie que beaucoup de chats femelles connaissent leurs premières chaleurs, et le comportement des chats mâles à proximité devient difficile à gérer s’ils ne sont pas castrés. Les animaux non stérilisés peuvent présenter un comportement d’accouplement au printemps, comme vocaliser, uriner et frotter leur extrémité arrière sur les meubles et les jambes humaines, ce qui peut être très gênant pour leurs propriétaires. Certains chats sont également stressés. Si vous n’avez pas l’intention de faire reproduire votre chat, il est préférable pour vous comme pour lui de le faire stériliser, vous éviterez également les portées imprévues.
Laisser un commentaire
Vous devez être identifié pour poster un commentaire.