Si les animaux ont souvent eu la part belle dans les films d’animations Disney, ce sont souvent des chiens qui sont devenus célèbres, à commencer par Pluto, Dingo ou encore Les 101 Dalmatiens.
Pour autant, les chats ne sont pas en reste, qu’ils occupent le rôle principal, comme Duchesse et O’Malley dans Les Aristochats, ou en tant qu’acolyte préféré du personnage principal, comme Dinah dans Alice au pays des merveilles. Le tout premier chat Disney, Julius, est apparu en 1922 ; depuis, de nombreux films Disney ont eu leur chat star !
Les chats des dessins animés Disney
Walt Disney a dit un jour : « J’aimerais seulement que l’on n’oublie jamais ceci : tout a commencé par une souris… ».
Cette phrase représente bien l’importance des animaux dans les films d’animation Disney, depuis ses débuts et la création de Mickey Mouse.
De fait, le potentiel sympathie des animaux – qui sont au demeurant de plus en plus humanisés par notre société – est une valeur sûre pour gagner le cœur du public.
Les films d’animations Disney mettent souvent en scène des animaux de toutes sortes, mais il est vrai que les chiens sont plus souvent présents que les chats. Du reste, il est rare qu’un chien soit le méchant dans un Disney, alors que les chats ont souvent tendance à être représentés comme de froids manipulateurs, à l’instar par exemple de Si et Am dans La Belle et le Clochard, ou encore de Lucifer dans Cendrillon. Les personnages de chats sont donc souvent perçus comme les méchants de l’histoire, alors que les chiens sont généralement considérés comme amicaux et héroïques. Alors, dans l’éternel débat chiens vs chats, Walt Disney aurait-il choisi son camp ?
En fait, les choses ne sont pas si simples que ça. En effet, à travers de nombreuses autres œuvres, Disney a aussi pu démontrer son amour pour les chats, et ainsi aller à l’encontre du stéréotype du vilain chat méchant.
Ainsi, qui n’a jamais voulu adopter les chatons Marie ou Berlioz dans Les Aristochats, ou encore partir à l’aventure avec Oliver dans Oliver et compagnie ?
Au final, que ce soit pour quelques apparitions ponctuelles ou carrément en tant que personnage principal du dessin animé, les chats sont souvent présents dans les dessins animés Disney, qu’ils aient un rôle positif ou négatif. De fait, ils ont grandement participé au succès de Walt Disney, et même si certains personnages sont restés anecdotiques ou cantonnés au rôle de simples faire-valoir des humains, d’autres ont littéralement crevé l’écran.
Voici un tour d’horizon des principaux chats célèbres de la filmographie Disney, qui ne manquera pas de rappeler de joyeux souvenirs d’enfance aux jeunes et aux moins jeunes.
Julius Little Red Riding Hood (Alice Comedies, 1922)
Julius le chat est un personnage récurrent de la série Alice Comedies, la première série d’animation de Walt Disney. C’est un chat facétieux aux traits très proches de ceux de Félix le Chat, créé en 1919 par Otto Messmer pour le studio de Pat Sullivan.
Il apparaît d’abord de manière anonyme dans le pilote de la série Alice’s Wonderland (1923), c’est pour John Grant « un prototype ». Il sera baptisé Julius lors du troisième film de la série, Alice’s Spooky Adventure (1924). C’est le premier personnage animé nommé inventé par Disney.
La principale raison d’être de Julius est que Charles Mintz souhaitait avoir le plus possible de gags visuels dans la série. Comme la jeune Alice, alors âgée de 7 ans, ne pouvait pas avoir un rôle comique, il lui fallait un partenaire, et le chat Julius apparu dans le premier film a obtenu le rôle.
Dans l’un de ses premiers rôles, dans Alice’s Fishy Story (1924), la queue de Julius montre de nombreuses aptitudes, caractéristique récurrente de la série.
Dans le court métrage Alice the Peacemaker (), il est associé à une souris nommée Ike. La ressemblance avec les célèbres duos chat/souris à l’instar de « Krazy Kat (et Ignatz) » ou les plus tardifs « Tom et Jerry » et les « Itchy et Scratchy » n’est pas innocente.
Il a été utilisé de manière occasionnelle dans la bande dessinée sous le nom Mio Miao en italien et Otto en suédois dans deux ouvrages d’art traitant de l’œuvre de Disney.
Pat Hibulaire Alice Solves the Puzzle (Alice Comedies, 1925)
Créé en 1925 par les studios Disney, Pat Hibulaire est un cas à part, car il détient le record du personnage de Disney le plus longuement utilisé. C’est un gros chat noir, malfaiteur et spécialiste de la magouille en tout genre.
Ce personnage emblématique de méchant, adversaire historique de Mickey, a vu son apparence mais aussi sa personnalité évoluer au fil du temps.
Au début de ses apparitions, la personnalité de Pat Hibulaire est assez floue. Il est parfois représenté comme une brute épaisse, et parfois au contraire fait preuve d’une étonnante subtilité et d’un grand raffinement. Cependant, durant les années 30, son statut d’adversaire de Mickey finit par rendre son personnage définitivement méchant.
Au fil du temps, Pat Hibulaire continue d’avoir principalement des rôles de méchants, mais il lui arrive aussi d’incarner un personnage plus sympathique. Ainsi, il n’est plus systématiquement celui qui cherche les ennuis, mais subit parfois aussi les désagréments de grands maladroits comme Donald ou Dingo.
Sa transformation se termine à la fin des années 2000, où il devient peu à peu un acolyte de Mickey et ses amis. Il reste néanmoins difficile de lui faire totalement confiance, ayant prouvé plus d’une fois qu’il peut vite retomber dans ses travers de roublardise.
Ortensia Oswald The Banker’s Daughter (1927)
Ortensia, petite chatte noire portant souvent un chapeau surmonté d’une fleur et une jupe roses, est la fiancée d’Oswald le Lapin Chanceux.
Les années Sadie, Kitty et Fanny :
Lorsque la petite chatte apparaît pour la première fois dans un épisode de la série Oswald the Lucky Rabbit (Oswald le Lapin Chanceux), le 28 novembre 1927 dans The Banker’s Daughter elle est alors baptisée Sadie… Fille d’un richissime banquier qui emploie Oswald comme chauffeur privé, elle parvient à ravir le cœur du Lapin Chanceux, mettant ainsi fin à sa longue carrière de coureur de jupons ! En effet, elle devient la première petite amie stable sur le long terme d’Oswald et apparaît dans cinq autres épisodes de la série produite par Walt Disney et son équipe entre 1927 et 1928 : Harem Scarem, Rival Romeos, Sagebrush Sadie, Oh, What a Knight et Sky Scrappers.
Dans les épisodes où elle apparaît, la chatte est souvent au centre d’un triangle amoureux : en effet, Oswald doit bien souvent faire face à Pat Hibulaire qui entend lui disputer le cœur de sa dulcinée… De manière parfois bien brutale d’ailleurs !
Lorsque Walt Disney est évincé de la série en 1928, elle se poursuit sous la direction de Charles Mintz puis de Walter Lantz. La féline fiancée d’Oswald continue d’être utilisée mais change de nom à l’époque où c’est Lantz qui a en charge la série : exit Sadie, elle est alors alternativement baptisée Kitty ou Fanny !
Kat Nipp (Tom Cat) When The Cat’s Away (Mickey Mouse, 1929)
Kat Nipp est un personnage de dessin animé et de bandes dessinées faisant partie de l’univers de Mickey Mouse. Son nom est un jeu de mot, catnip désignant en anglais la cataire ou herbe à chat.
Ce chat anthropomorphe buveur et violent fut le rival de Mickey à trois reprises durant l’année 1929. Il fait ses débuts dans le court-métrage The Opry House sous le nom de « Tom Cat » (à pas confondre avec le chat Tom, covedette de la série Tom et Jerry, créée en 1940 par William Hanna et Joseph Barbera).
On le retrouve dans When the Cat’s Away et The Karnival Kid mais il ne fut plus réellement utilisé par la suite. Il apparaît toutefois brièvement en bandes dessinées en 1931 aux côtés d’un autre vilain, le marin Barnacle Bill.!
Figaro et Gédéon Les Aventures de Pinocchio (1940)
Figaro, un mignon petit chaton noir et blanc, fait son apparition pour la première fois en 1940 dans Pinocchio.
Il appartient à Gepetto et doit cohabiter malgré lui avec Cléo le poisson rouge. Il est représenté avec les caractéristiques typiques du chat : il craint l’eau, mais est affectueux et peut rendre service à son maître, par exemple pour l’aider à ouvrir la fenêtre ou pêcher.
Cet animal curieux et espiègle se montre d’ailleurs jaloux lorsque Gepetto s’occupe de son pantin de bois. Au début, il a peur de Pinocchio, mais apprend progressivement à l’apprécier.
À la suite de Pinocchio, Figaro est réapparu dans un certain nombre de courts-métrages où il se bagarre régulièrement avec Pluto, le chien de Mickey.
Gédéon est également issu du Classique d’animation Pinocchio. Chat benêt, il est associé avec le renard Grand Coquin. Ensemble, ils sont la source des maux de Pinocchio dans l’histoire dès lors qu’ils le détournent du droit chemin à deux reprises.
Tout comme son acolyte, Grand Coquin, Gédéon vise avant tout la satisfaction de ses propres intérêts. Mais, contrairement au renard, il affiche une bien moindre intelligence et est loufoque, mais aussi maladroit, comme lorsqu’il essaie de se débarrasser de Jiminy Cricket et fait souffrir son partenaire.
Ambrose Le Petit Chat Voleur (Silly Symphony, 1935)
Ambrose est un petit chat apparaissant dans le 51e épisode des Silly Symphonies, The Robber Kitten. Alors qu’il joue avec ses jouets dans sa chambre, sa mère l’appelle pour qu’il vienne prendre son bain. Ambrose décide alors de fuir la maison et de devenir un caïd, armé de deux pistolets à bouchon.
C’est alors qu’il croise la route de Dirty Bill, un bouledogue bandit de grand chemin activement recherché pour vol. Ambrose ne se méfie pas et décide de faire équipe avec lui. Lorsque Dirty Bill croît qu’Ambrose possède un trésor volé, il le menace avec un couteau. Le chaton court alors rapidement jusqu’à chez lui et saute dans son bain !
Fluffy, Muffy et Tuffy Three Orphan Kittens (Silly Symphony, 1935)
Les Silly Symphonies se distinguent en deux groupes : ceux qui se focalisent sur le récit comme peuvent l’être Qui a Tué le Rouge Gorge ou Jazz Band contre Symphony Land et ceux qui mettent plus en avant leurs personnages. Trois Petits Orphelins appartient clairement à cette deuxième catégorie. L’histoire a, en effet, peu d’importance ici, l’essentiel étant que le spectateur tombe sous le charme des personnages.
Et c’est le cas dès les premières secondes ! Ainsi, par une une nuit froide, en plein tempête de neige, une voiture anonyme jette par l’une de ses fenêtres un paquet qui atterrit dans un jardin. Il ne tarde pas à révéler son contenu qui n’est autre que trois petits chatons frigorifiés, qui se blottissent aussitôt l’un contre l’autre pour se réchauffer. Le cœur du public ne peut dès lors que fondre et les trois félins instantanément aimés. Information tue dans le court-métrage, il doit être su à ce stade que les trois chatons ont pourtant été désignés par leurs créateurs sous les sobriquets de Fluffy, Muffy et Tuffy. Frigorifiés, les malheureux découvrent alors une fenêtre ouverte sur la cave d’une maison.
Les chatons désormais à l’abri, le ton du cartoon change et devient bien plus léger. Les boules de poils vont ainsi d’abord s’amuser sur la table de la cuisine : le petit gris s’affairant avec une tarte, le roux avec une bouteille de lait et le noir avec le poivre. Bien-sûr, tous font des bêtises et finissent par tomber de la table emmenant dans leurs chutes nappe et vaisselle qui se fracassent par terre. Direction ensuite dans la chambre à jouets où les félins vont faire la fête aux poupées. Ils se retrouvent ensuite au salon où le piano à rouleau les intriguent. Là, ils lancent sans le vouloir la musique automatique, qui joue fort à propos Kitten on the Keys d’Edward Zey Confrey. Deux chatons se démènent alors contre les touches tandis que le troisième, à l’intérieur du piano, se retrouve bien à la peine avec les cordes et les marteaux. Mais voilà, à force de bêtises, la bonne finit par remarquer le trio qui se voit aussitôt jeté dehors avant que la petite fille de la maison ne les prenne d’affection.
Plus que son histoire, Trois Petits Orphelins se démarque surtout par son animation exemplaire venues de ses nombreuses prouesses techniques. Du grand art salué par l’Oscar du Meilleur Court-Métrage. et donc l’un des rares cartoons Disney auréolés d’un Oscar mais qui reste peu connu du grand public. Il est pourtant une véritable pépite bâtie sur une personnification exemplaire de ses personnages et une sublime animation.
Captain Katt Three Blind Mouseketeers (Silly Symphony, 1936)
Ce gros chat borgne ressemblant à Pat Hibulaire apparaît dans l’épisode des Silly Symphonies Three Blind Mouseketeers (1936). Il y tente de piéger trois pauvres souris mousquetaires aveugles, mais ses pièges finissent par se retourner contre lui.
Ivan le chat La Boîte à Musique (1946)
Le chat Ivan apparaît dans le film d’animation La Boîte à Musique (1946), au sein de l’un de ses dix segments intitulé Pierre et le Loup, adaptation d’un conte musical russe, écrit et composé par Sergueï Prokofiev en 1936.
Pierre et le Loup est une œuvre à vocation didactique : elle vise, en effet, à faire découvrir aux enfants les différents instruments de l’orchestre symphonique. Tandis que le narrateur raconte l’histoire, un orchestre joue des intermèdes musicaux permettant d’associer chaque personnage à un instrument. Le chat est ainsi représenté par la clarinette, représentant son agilité et son espièglerie. Les personnages eux-mêmes ne parlent pas, histoire de contribuer un peu plus encore à l’association avec les instruments de musique. S’il apparaît d’abord particulièrement dissipé en tentant d’attraper l’oiseau Sacha pour le manger – après tout, c’est un chat ! -, Ivan se révèle d’un précieux secours pour Pierre, l’aidant à ligoter le Loup menaçant qui rôdait dans la forêt.
Pierre et le Loup est au final la séquence la plus connue du film d’anthologie La Boîte à Musique. Elle a, en effet, été reprise en court-métrage autonome au cinéma le 14 septembre 1955, puis en vidéo, récompensant une adaptation remarquable d’un conte qui a initié à la musique de nombreux enfants russes, mais aussi du monde entier.
Lucifer Cendrillon (1950)
Lucifer a été créé en 1950 pour le dessin animé Cendrillon. C’est un gros chat malicieux, sournois et méchant, qui habite au château de la princesse. Plus précisément, ce chat qui a horreur des bains appartient à Madame de Trémaine, la marâtre de Cendrillon.
Tout au long du film, ce gros matou à la fourrure noire et aux yeux vert et jaune est un personnage à la fois fourbe, hypocrite et paresseux. Il mène la vie dure aux habitants de la maison et passe son temps à dormir ou à embêter les souris Jack et Gus ainsi que Pataud, le chien de Cendrillon, qui n’a rien demandé.
Il contribue aux situations comiques classiques du dessin animé, par exemple en tentant tout au long du film d’attraper une souris. À plusieurs reprises, il manque d’ailleurs de peu d’attraper Gus !
Lucifer est représenté comme un allié machiavélique de la marâtre de Cendrillon. Un exemple flagrant de sa fourberie est la scène où il salit volontairement le sol que la jeune princesse vient tout juste de nettoyer.
Fourbe et manipulateur, il sait se mettre en scène pour susciter la compassion à son égard, comme lorsqu’il provoque Pataud pour faire croire à une attaque du chien, devant Cendrillon elle-même.
Lucifer réapparaît plus brièvement dans la suite Cendrillon 2 : une vie de princesse, sorti en vidéo en 2002, puis dans Le sortilège de Cendrillon en 2007.
Le Chat du Cheshire et Dinah Alice au pays des merveilles (1951)
Le Chat du Cheshire (the Cheshire Cat), connu aussi sous le nom de Chafouin ou de Chat de Chester apparaît pour la première fois en 1951 dans Alice au pays des merveilles. Ce chat totalement loufoque est un personnage important du dessin animé. Il ressemble étrangement au chat Lucifer de Cendrillon, sauf que le pelage de Chafouin est à rayures roses et mauves.
Son nom en anglais, « The Cheshire cat », vient du comté de Cheshire, situé en Angleterre et dont est origine Lewis Caroll, l’écrivain auteur du roman Alice au pays des merveilles.
Lors de son périple dans le Pays des merveilles, Alice rencontre Chafouin à plusieurs reprises. A chaque fois, ce chat à la fois fou et sournois apparaît pour mal la conseiller et lui causer du tort. Il faut dire que ce gros matou comique est doté de la capacité de disparaître et de réapparaître à volonté.
Le personnage issu de l’imagination fertile de Lewis Carroll a aussi fait des apparitions dans des productions cinématographiques de Disney, comme la version de Tim Burton d’Alice au pays des merveilles (2010) ou la série Once Upon a Time in Wonderland (depuis 2013), dont il est l’un des principaux protagonistes.
Dinah est la petite chatte d’Alice dans Alice au Pays des Merveilles. La petite fille préfère jouer avec elle plutôt que d’écouter la leçon d’histoire lue par sa grande sœur. Tout comme dans l’oeuvre originale de Lewis Carroll, Dinah ne fait pas partie du rêve fait par Alice. Elle reste dans le monde réel lorsqu’Alice tombe dans le terrier du Lapin Blanc qu’elle poursuit.
Si et Am La belle et le clochard (1955)
Les chats siamois de La Belle et le Clochard forment un duo complice et facétieux. Sorti en 1955, ce dessin animé est centré sur la rencontre entre Lady, la femelle cocker, et Clochard, le chien errant qui est toujours parvenu à échapper à la fourrière.
Les chats Si et Am sont les petits trésors de la Tante Sarah, qui vient s’occuper du bébé de la famille de Lady. Ce duo de chats coquins en fait voir de toutes les couleurs à Lady : tout en chantant La chanson des siamois, ils saccagent la maison, tentent de manger le poisson et décident d’embêter le bébé.
Les chats sont ici représentés comme des êtres manipulateurs et mesquins, à l’opposé des chiens, qui apparaissent honnêtes et loyaux.
Sergent Tibbs Les 101 Dalmatiens (1961)
Sergent Tibbs est un chat qui apparaît dans le film Les 101 dalmatiens, sorti en 1961.
L’histoire étant centrée sur les chiens Pongo et Perdita, on a souvent tendance à oublier Sergent Tibbs, alors qu’il joue un rôle important dans la mission de sauvetage des 99 chiots.
En effet, ce chat élevé au grade militaire de Sergent est le bras droit de Colonel, le vieux chien un peu dur d’oreille. Il a ainsi pour mission d’entrer dans un manoir afin de localiser les chiots. Sauf qu’au lieu d’en trouver 15 comme prévu, il en trouve 99 !
En apprenant qu’ils vont être tués pour leur fourrure, Tibbs met au point une évasion, afin de tous les sauver. La fuite avec les chiots est semée d’embûches, mais il parvient tout de même à ramener les petits chiens à Pongo et Perdita.
Les aristochats (1970)
Les chats ont la vedette dans Les Aristochats, ce grand classique des studios Disney sorti en 1970. Cette oeuvre revêt d’autant plus d’importance qu’elle est le dernier long-métrage initié par Walt Disney avant sa mort, en décembre 1966.
Ce dessin animé raconte l’histoire de la belle Duchesse et ses trois chatons Marie, Toulouse et Berlioz. Mais le spectateur s’attache également à Thomas O’Malley et la bande de chats de gouttières menée par Scat Cat.
Il faut dire que les personnages de ce dessin animé sont tous mémorables et charismatiques…
Ainsi, la chatte de pedigree Duchesse, toujours joliment apprêtée et au visage élégant, est l’archétype de la femme aristocrate européenne telle qu’elle est perçue par les Américains dans les années 60.
Ses trois chatons ont quant à eux un caractère bien trempé :
- la petite Marie (dont le nom est un hommage à Maria Callas), toute blanche et avec un nœud rose sur la tête, apparaît comme la petite fille modèle. Pour autant, derrière son apparence craquante, elle ne rechigne pas à faire des bêtises et aime aussi la bagarre ;
- Toulouse, dont le nom fait référence au peintre Henri de Toulouse-Lautrec, est un petit chaton roux tête-brulée qui n’a peur de rien ;
- Berlioz, le petit chaton gris qui est le dernier de la portée et dont le nom est inspiré du compositeur Hector Berlioz, est un personnage un peu plus en retrait.
Le chat de gouttière Thomas O’Malley est quant à lui le personnage principal du film, celui dont la personnalité est la plus travaillée. Son attitude de chat des rues est à l’opposé de l’éducation de Duchesse, ce qui donne lieu à des situations tantôt comiques, tantôt touchantes. Ce bon vivant au caractère indépendant va devenir un père adoptif aimant et protecteur, pour le plus grand bonheur de Duchesse.
Enfin, Scat Cat (le meilleur ami de Thomas O’Malley) et son groupe de musiciens jazzy (Peppo, Hi Cat, Shun Gon, Billy Boss) ont également une place importante dans Les Aristochats, ne serait-ce qu’à travers la chanson Tout le monde veut devenir un cat, inoubliable pour toute personne ayant vu le dessin animé.
Rufus Les Aventures de Bernard et Bianca (1977)
Rufus est un vieux chat vivant dans un orphelinat. En trouvant Bernard et Bianca, il les invite à partir car il est trop âgé pour les chasser et qu’il serait renvoyé si ils restaient. Bernard et Bianca le questionnent sur Penny et il y répond.
Rufus se souvient que Penny était triste sur son lit de ne pas avoir été adopté et qu’il l’a réconforté comme il pouvait.
Quand Penny est finalement sauvée et adoptée, Rufus est adopté par la jeune fille.
Félicia Basil, détective privé (1986)
Félicia fait partie de ces nombreux chats qui peuplent la galaxie Disney et servent de bras droit aux méchants, à l’image de Lucifer, de Si et Am. Enorme félin, la chatte tient un double rôle dans Basil Détective Privé. Elle représente tout d’abord une menace extrême. Car si Ratigan est grosso modo de la même taille que ses ennemis, il dispose avec la chatte d’un pouvoir immense. La scène du meurtre de Bartholomée laisse entendre que le Professeur est prêt à tout et que Félicia est son arme ultime contre ses ennemis. Mais la chatte possède également une grande force comique. Enorme et grasse, coiffée d’un nœud violet ridiculement petit comparé à sa corpulence, Félicia semble être complètement idiote. N’obéissant qu’au son de la clochette de Ratigan, elle parait dépourvue d’esprit d’analyse. Ne pensant qu’à manger, elle ne parle pas, ne réfléchit pas. C’est d’ailleurs bêtement qu’elle disparaît de l’intrigue en se précipitant toute seule dans la gueule des chiens de la garde royale.
Félicia n’apparaît dans aucune autre production animée des studios Disney. Néanmoins, elle est présente dans plusieurs bandes dessinées. Elle reprend son rôle dans l’adaptation du film. Mais elle intervient également dans d’autres histoires notamment publiées dans Le Journal de Mickey à la fin des années 1980. Le lecteur découvre ainsi que la chatte a logiquement réussi à s’échapper des crocs des chiens de la garde. Elle répond d’ailleurs toujours aux ordres de Ratigan qui semble avoir également survécu.
Si Félicia n’est pas un personnage marquant dans la longue liste des méchants de Disney, elle n’en reste pas moins l’une des protagonistes les plus savoureux de Basil Détective Privé, alternant entre menace et bouffonnerie. Une jolie prestation, donc.
Oliver Oliver et compagnie (1988)
Oliver est le chaton star du film Oliver et compagnie, sorti en 1988. L’histoire est inspirée du livre de Charles Dickens, Oliver Twist, paru en 1846.
Ce petit chat beige et roux est un orphelin abandonné dans un carton avec ses frères à New York dans les années 1980. Etant le seul chaton à ne pas trouver de famille d’adoption, il se retrouve seul dans les rues et finit par rencontrer des chiens errants, avec qui elle vit de nombreuses aventures.
Réticents au début, les chiens finissent par accepter le petit félin, au point même de l’aider comme ils le feraient pour un des leurs. Cette solidarité perdure au fil des nombreuses péripéties qui arrivent à la joyeuse troupe, malgré la différence d’espèce.
Les humains sont également présents dans le film, en particulier la gentille maitresse appelée Jenny : c’est elle qui finit par adopter Oliver.
Mitaine Volt, Star malgré lui (2008)
Mitaine est une chatte de gouttière qui est apparue en 2008 dans le dessin animé Volt, Star Malgré Lui.
Cette chatte errante vivant dans les ruelles de New-York a été abandonnée par sa famille adoptive, qui lui avait auparavant retiré ses griffes. La pauvre minette subsiste en demandant de la nourriture aux pigeons, en échange de ne pas attaquer ces derniers.
Alors que le chien Volt accuse au début Mitaine d’être responsable de l’enlèvement de sa maîtresse Penny, les deux finissent par devenir compères, et Mitaine décide de l’aider à retrouver sa maîtresse.
Tout au long de leur périple, Mitaine montre à Volt ce qu’est la vie d’un animal de rue, très éloignée de celle d’une star de cinéma. Une grande amitié naît progressivement entre les deux personnages.
La petite chatte Mitaine est aussi là pour faire passer un message concernant l’abandon d’animaux. En effet, elle n’a plus confiance en l’Homme, et essaye de convaincre Volt de rester vivre dans la rue avec elle.
Comme dans tous les bons films Disney, la fin est heureuse : Volt finit par retrouver sa maîtresse Penny, qui décide d’adopter Mitaine afin de former une heureuse famille.
Mochi Les Nouveaux Héros (2014)
Mochi, un bobtail japonais, est le chat domestique ventripotent au pelage marron, blanc et noir de la famille Hamada, dans le Grand Classique Les Nouveaux Héros (2014). Il tire son nom d’un gâteau de riz glutineux : cette préparation d’origine chinoise accompagne en effet de nombreuses recettes culinaires au Japon, épousant la plupart du temps une forme ovoïde à laquelle celle du corps tout en rondeurs du chat des Hamada fait immanquablement penser.
Alors qu’il est somme toute un personnage secondaire voire tertiaire dans Les Nouveaux Héros, Mochi va acquérir, en dehors, une célébrité comme seul internet en a le secret. Dans une séquence du film, Baymax câline en effet Mochi en le surnommant « Hairy Baby » (« Bébé Poilu » en français). Cette réplique se répand alors comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux au point de devenir culte, reprise à tour de bras dans des fan-arts et autres montages de type mèmes ou gifs.
Mochi est de ces personnages dont le temps d’apparition à l’écran n’est que de quelques secondes et qui pourtant jouit d’une popularité incroyable, uniquement bâtie sur l’une de ses caractéristiques physiques.
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