La plupart des animaux ont des symboliques particulières dans chacune des religions, tel est le cas également du chat dans le bouddhisme. Très apprécié comme animal de compagnie, le chat a revêtu un caractère mystérieux dans plusieurs croyances. Voyons ce qu’il en est du bouddhisme.

Il est possible d’attribuer plusieurs définitions au bouddhisme, mais pour beaucoup d’adeptes, c’est plus une philosophie, qu’une religion. Ses principes reposent sur le fait que pour être heureux et épanoui, il faut être en paix avec soi-même. Le bonheur résiderait ainsi au fin fond de chacun, dans une partie de nous.

Quel rôle jouent les chats dans le bouddhisme ?

Le bouddhisme fait une place spéciale aux chats au sein de ses monastères, dans ses temples et ses jardins. Animal très mystérieux, il est aussi apprécié pour sa discrétion exemplaire. C’est pourquoi il n’est pas rare de le trouver en train de se reposer à l’ombre d’une statue d’un temple ou dans les fourrages d’un sanctuaire. Selon les bouddhistes, les chats sont des êtres de lumière, aussi magique que mystérieux, qui symbolisent la spiritualité en transmettant l’harmonie et la paix, et seuls certains humains ayant une relation saine avec leur inconscient pourront se connecter avec ces félins et comprendre leurs mystères. Selon cette philosophie, les chats sont comme de petits moines qui méditent et qui sont capables d’apporter l’harmonie et la paix dans un foyer, ou bien, selon certains, des personnes qui ont atteint l’illumination.

Les chats et la spiritualité

Pour l’ordre bouddhiste de Fo Guang Shan, par exemple, ce sont des personnes déjà transcendées qui sont parvenues à l’illumination.

Les chats sont des êtres libres qui boivent quand ils ont soif, qui mangent quand ils ont faim, qui dorment quand ils ont sommeil et qui font ce qu’ils doivent faire sans besoin de plaire à personne.
Il ne se laissent pas dominer par leur ego, et, selon cette branche du bouddhisme, ils ont appris à sentir les humains depuis des temps très anciens, alors qu’à l’inverse les humains ont appris à ressentir les chats dans le présent.

Ils sont loyaux, fidèles et affectueux, mais leurs démonstrations de tendresse sont intimes et subtiles, et donc extrêmement profondes. Seuls ceux qui savent creuser dans leur intérieur, avec respect et dévouement, jouiront de leur amour inébranlable, mais ceux qui sont déséquilibrés ou qui lèvent souvent la voix ne seront jamais à leur goût.

le chat incarnerait aussi la liberté. Malgré le fait qu’il se laisse apprivoiser facilement, il mène sa vie comme bon lui semble. Pour lui, les hommes sont plus des êtres égaux que des dominants. Derrière son côté un peu sombre se cache plutôt un être doux et plein de tendresse. C’est aussi grâce à lui que certaines postures de yoga ont été inventées. Étant très souple, il aurait été une source d’inspiration pour les maîtres bouddhistes.

Le bouddhisme est une pratique assez basée sur la méditation, sur le « soi intérieur », et il est dit que « la personne qui n’a pas de bon rapport avec son inconscient ne peut réussir à percer le mystère du chat ». On en déduit donc que le bouddhisme et le chat sont en parfaite symbiose. Aussi, ne vous posez plus de question si vous voyez des chats dans les temples.

Le principe d’interdépendance

Il y a un cas d’espèce où le bouddhisme est particulièrement intéressant. Selon le principe d’interdépendance, on y affirme que le bonheur de l’animal est lié à celui de l’homme et inversement. L’un ne peut être heureux que si l’autre l’est.
On peut d’ailleurs voir que cette interdépendance intervient d’une manière très importante dans le cadre de la relation d’aide et de la relation thérapeutique. On peut donner comme exemple l’interaction des animaux et des personnes âgées dans les maisons de retraite, dans les unités de soins palliatifs et également avec des enfants qui sont handicapés.